Un texte prophétique central
Dans Jérémie 31:31-34, Dieu déclare : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme celle que j’ai traitée avec leurs pères... Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur. »
Ce texte est décisif. Il affirme qu’une nouvelle alliance remplacera l’ancienne. L’alliance du Sinaï, centrée sur la Loi et les sacrifices, était transitoire. Dieu lui-même annonce un changement radical : non plus des prescriptions extérieures, mais une œuvre intérieure opérée par Lui.
Jésus, accomplissement direct de la promesse
Au soir de la Pâque, Jésus reprend explicitement ces paroles : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, répandue pour vous » (Luc 22:20). Il ne dit pas inaugurer une tradition humaine, mais accomplir la promesse faite par Jérémie six siècles auparavant.
L’épître aux Hébreux confirme : « En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré ancienne la première ; or ce qui devient ancien et vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:13). Ainsi, selon la Bible elle-même, l’ancienne alliance ne peut rester normative. Jésus-Christ est au centre, car il est la Nouvelle Alliance vivante.
Contradictions mises en lumière
Dans le judaïsme rabbinique
Le judaïsme post-biblique maintient que la Torah donnée à Moïse est l’alliance éternelle. Mais Jérémie, prophète respecté par les Juifs, annonce le contraire : une nouvelle alliance viendra, différente. Ignorer ce passage, c’est contredire sa propre Écriture.
Dans le catholicisme
L’Évangile affirme que Jésus a offert un sacrifice unique et suffisant (Hébreux 10:10). Pourtant, la messe est souvent comprise comme un renouvellement sacrificiel. Cela crée une tension : si le sacrifice de Jésus est parfait et définitif, pourquoi vouloir le répéter ? L’Écriture est claire : « Christ est mort une seule fois pour les péchés » (1 Pierre 3:18).
Dans le protestantisme
Beaucoup mettent l’accent sur le « sacerdoce universel », mais parfois au point de diluer l’autorité de Christ. Or la Nouvelle Alliance n’est pas une simple autonomie religieuse : elle repose sur un unique médiateur, Jésus-Christ (1 Timothée 2:5). L’homme ne devient pas sa propre loi, il reçoit la loi de Dieu écrite par l’Esprit dans son cœur.
Le centre immuable : Jésus-Christ
Au milieu de toutes ces contradictions, une vérité demeure : Jésus est le seul qui accomplit la promesse. Il est à la fois le médiateur (Hébreux 9:15), le sacrifice parfait, et la Loi incarnée. Tout système religieux qui prétend ajouter, corriger ou remplacer ce fondement manque le cœur du plan divin.
La Nouvelle Alliance ne se réduit ni à un peuple, ni à une institution, ni à une tradition. Elle est une personne : Jésus-Christ, pierre angulaire rejetée par les hommes mais choisie de Dieu (Ésaïe 28:16, repris en 1 Pierre 2:6).
Question finale
Si Jésus-Christ est l’accomplissement de la Nouvelle Alliance annoncée par Jérémie, pourquoi continuer à défendre nos traditions humaines plutôt que de reconnaître humblement Celui qui est au centre de toute l’histoire biblique ?
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